Le furet, petit animal bien sympathique |
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Histoire de ma composition pour l'école
Tif l’écureuil et Caléo le furet
Cette
histoire se déroule dans un endroit calme, ou seuls les oiseaux, les lapins,
les renards, les abeilles, les coccinelles,… s’ébattent gaiement dans la
chaleur du soleil et dans les fleurs des sous-bois. Malheureusement,
après de nombreuses années de tranquillité, cet endroit extraordinaire à été
envahi par une famille de lutins, de petits êtres vils et méchants.
Ceux-ci avant même d’avoir cherché un endroit où loger, avaient déjà
fait fuir la famille Lièvre de son terrier, arraché les poils de la queue du
pauvre renard et déplumé le rossignol. Ils voulaient raser tous les arbres de
la forêts pour construire leur village. Les
pauvres habitants de la forêt étaient traumatisés par l’arrivée de cette
famille de lutins. Mais que
pouvaient ils faire pour que ceux-ci n’établissent pas domicile dans leur
magnifique bois, autrefois encore si charmant et respirant de joie.
Il
y avait bien une solution … mais elle était peut-être aussi dangereuse que
la rencontre avec ces petits monstres. Il
fallait aller chercher « Caléo »,
le sage de la forêt, Caléo le furet.
Même s’il a la réputation d’être le plus sage, aucun animal ou
oiseau de la forêt n’osait l’approcher : Caléo est carnivore ! Il se
nourrit justement d’oiseaux, de lapins, de perdrix,… . Les plus grands, dont
le sanglier et le renard, avaient
bien tenté de se lancer à sa poursuite, il y a des années déjà, mais Caléo
est petit… ce qui lui donne certains avantages. Il avait choisi de vivre au
fond d’un profond terrier, loin dans l’ombre, au fin fond de la forêt, là
où vivent les serpents, les mygales, les scorpions, … les animaux des ténèbres.
Mais
il fallait se décider rapidement car les lutins avaient déjà commencé à
construire leurs cabanes. Juste à
côté de la clairière où tous les animaux se réunissaient pour boire l’eau
de la seule source du bois. « Cerpion »,
le grand roi et cerf de la forêt, a appelé tous les habitants pour une réunion
secrète : il faut choisir l’un d’entre eux pour aller chercher Caléo
le furet. Après une très
longue discussion, le plus petit et plus chétif de la forêt se propose.
Car même si beaucoup se sont vanté de leur courage, personne n’ose se
proposer pour traverser la sombre forêt de part en part. Tous ont trouvé une
excuse. Alors,
vous comprenez bien que tout le monde s’est mis à rire lorsque Tif
l’écureuil s’est proposé. On
a entendu des remarques méchantes : « Toi, mais tu es bien trop
petit ! » , certains ont même murmuré qu’il était trop bête, pas
assez fort et pas assez rapide … Mais Cerpion, confiant, laisse à Tif
la délicate mission de retrouver Caléo, le seul qui pouvait trouver une
solution à leur problème. Depuis trois jours qu’ils étaient là, leur
magnifique forêt commençait déjà à dépérir. Malheureusement, la réunion secrète
n’a pas été aussi secrète que prévue. Caché derrière un arbre, un lutin
a tout entendu. Dès la réunion terminée, il court tout raconter à sa
famille. Le plus vieux des lutins, celui qui a la plus longue barbe et les dents
les plus sales, éleva la voix : « Caléo est un ennemi
redoutable. Il a déjà vaincu notre cousin Crazy le troll ». On
entend un grand « ohhh » dans l’assemblée. « Il faut se méfier
de lui, ajouta le vieux lutin, Caléo est intelligent et rusé ».
« Il faut donc empêcher, à tout prix, cet écureuil d’atteindre
son but ». Les lutins ont alors longuement discuté des meilleurs pièges
à mettre en place.
Tif marche déjà depuis une heure
lorsqu’il entend un cri strident. On aurait dit un hurlement de loup. Mais ça ne peut pas être des loups, puisque ceux-ci
habitent de l’autre côté de la forêt.
Il s’arrête et tend l’oreille, scrute attentivement les buissons …
Soudain, cinq gros chiens bondissent au milieu du chemin. Il ne faut pas plus de
deux secondes à Tif pour comprendre le danger : ce ne sont pas des
chiens, mais bien des loups ! Il comprend alors que les lutins ont fait
alliance avec les loups. Sans laisser une seconde de plus au petit animal, les
cinq bêtes féroces se jettent sur l’écureuil. Vif comme l’éclair, Tif
saute en l’air et attrape une branche plus basse que les autres. Résultat,
les loups se foncent dessus et s’assomment l’un l’autre. « Je suis
au moins tranquille pour une heure », sourit Tif. Poursuivant sa marche, heureusement sans autres incidents, Tif
atteint enfin le centre de la forêt. Même
s’il s’est proposé pour cette mission, il n’a pas moins peur que les
autres, mais il veut absolument sauver ses amis de ces vilains lutins. Il
s’est dit « Si personne ne veut sauver la forêt, moi, je le ferai !» Mais devant cette imposante partie
lugubre de la forêt, des frissons lui remontent dans la fourrure. De toute façon, se dit-il, mourir pour mourir, autant mourir
dignement en essayant de sauver sa famille.
Prenant son courage à deux mains, il décide d’entrer dans cette
sinistre partie de la forêt . Ses premiers pas sont assez hésitants :
autour de lui, il entend des drôles de bruits. Il a l’impression que milles
paires d’yeux le suivent sans cesse. Il entend aussi des murmures, parfois il
lui semble même entendre prononcer son nom.
L’histoire de ce petit écureuil
terrassant une meute de loups était déjà arrivée aux oreilles des habitants
de l’ombre. Certains ont du
respect pour ce petit animal roux, mais d’autres, en accord avec les lutins,
avaient des projets de mort pour Tif. Parmi eux, une mygale se dirige
vers lui, sans bruit, pour le
piquer. Tif n’a rien vu, rien entendu, il poursuit sa route. La mygale
n’est plus qu’à quelques centimètre de ses pattes … Il est intrigué par
un bruissement d’ailes au-dessus de sa tête. Il s’arrête. La mygale en
profite pour le rattraper. Dans deux secondes, Tif sera piqué, il va
mourir. Alors que l’araignée s’apprête à injecter son redoutable venin,
un claquement d’ailes et un sifflement se font entendre. Tif est
surpris, il voit un énorme oiseau lui foncer dessus. Il n’a pas le temps de
se cacher, encore moins de grimper dans les arbres comme avec les loups. Le cœur
de Tif bat à tout rompre… « Ca
y est, je suis mort », se dit-il. Alors, il entend une brosse voix à côté
de lui : « Prend garde à toi petit courageux, certains animaux de
l’ombre n’hésiteront pas à te faire du mal pour obtenir ce qu’ils
veulent ». Le hibou, c’en était bien un, venait juste de plonger sur la
mygale avec l’intention d’en faire son repas du soir ! Il venait tout
simplement de sauver la vie de notre petit écureuil ! Tif continue son chemin malgré la peur
qu’il vient de ressentir. Il
atteint maintenant l’endroit le plus sombre de la forêt et commence à sentir
l’odeur piquante de Caléo. En
scrutant autour de lui, il remarque un trou dans un tronc d’arbre.
« Je vais me reposer un peu dans ce creux pense-t-il.
Mais à peine est-il étendu dans le trou que l’odeur de Caléo se
fait de plus en plus forte. Tif
entend les branches mortes sur sa droite craquer.
Il prend peur en pensant à ce qu’a dit le hiboux à propos des autres
animaux de l’ombre. Il se fait
tout petit et espère que l’animal qui se dirige vers lui ne le verra pas.
Mais l’animal en question, qui n’était autre que Caléo ,
a sentit la peur de l’écureuil. Arrivé
a hauteur de Tif, « Caléo » lui dit « Que fait donc un écureuil dans
cette partie de la foret ? Il
faut vraiment que quelque chose de grave se déroule chez toi pour que tu
viennes jusqu’à moi ? » Caléo
sait que l’écureuil vient le voir, car dans toute la forêt, on parle du
petit écureuil qui a survécu à l’attaque des loup et de la mygale. Tif
épuisé, explique en quelques mots toute son histoire.
Caléo réfléchit et se
rappelle son jeune temps, lorsque lui aussi avait bravé tous les dangers pour
sauver sa famille. Caléo décide de lui venir
en aide et
se prépare à quitter son terrier pour aider cette petite boule de poils rousse
à sauver la forêt. « L’heure est venue de partir mon
petit » dit Caléo à Tif
en le réveillant. « J’ai
un plan pour débarrasser ta forêt de ces lutins cruels.
Mais j’aurais besoin de ton aide et de ton courage »
Caléo explique à Tif
ce qu’il compte faire pour chasser les lutins. Evidemment, nos deux amis
traversent la forêt lugubre sans encombre car personne, même le plus mortel
ennemis, n’oserait s’attaquer à Caléo. A peine sont ils dans la partie de forêt
où se trouvent ses amis, que Tif se
fait accueillir chaleureusement ; il reçoit les excuses de ceux qui s’étaient
moqués de lui. Le plan est expliqué
à tous et le piège se met en route petit-à-petit au nez et à la barbe des
vilains lutins. « L’écureuil a réussit et Caléo
est dans notre partie de forêt » explique le vieux lutins à ses enfants. « Il faut trouver quelque chose pour les exterminer
tous les deux où nous devrons retourner habiter dans nos anciennes grottes »
Caléo
récupère son sac mais s’aperçoit que la fiole s’est cassée et s’est mélangée
à d’autres potions ; il faut donc trouver un autre moyen pour chasser
les lutins. A ce moment, les lutins sortent tous de
leur cachette et s’attaquent à Tif,
Cerpion et Caléo. Les pauvres reçoivent moult coups de bâtons, coups de
poing et de pieds. Le petit écureuil est même mordu à la queue !
Il ne reste plus beaucoup de force à nos amis pour se défendre d’une
telle attaque. C’est alors que
tous les animaux, du plus petit au plus grand, du plus peureux au plus
courageux, apparaissent dans des claquements d’ailes et de sabots.
Les plus petites, telles que les souris, les taupes et les hérissons
attaquent les jambes des lutins. Les
oiseaux, qui ont dans leurs pattes de gros cailloux, les laissent tomber sur la
tête des méchants qui hurlent de peur et de mal.
Les plus grands, tels que les renards, les biches et les sangliers,
foncent sur les lutins. Après avoir reçus de nombreux coups de cornes, de
dents, et de griffes, ils s’enfuient enfin, dans une pagaille indescriptible,
sans demander leur reste. Dès que Cerpion,
Tif et Caléo ont été soigné de leurs blessures, les habitants de la forêt
décident, tous ensemble, de faire une grande fête dans la clairière, à côté
de leur source. Cette fête a pour
thème l’amitié, l’amitié sans laquelle tous nos amis, du plus petit au
plus grand, n’auraient pu récupérer leur forêt tant convoitée par les
animaux et lutins de l’ombre. |
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